Comparons le bilan entre un mur en plantes vivantes et un mur en plantes stabilisées. Il est nécessaire pour cela de prendre en compte, l’ensemble du processus du végétal : entre le champ et le lieu où le végétal prend place sur un mur. Pour une plante vivante, la perte est très importante, de l’ordre de 70 à 80%. Cela veut dire que sur 1000 plantes récoltées, 200 seront effectivement utiles à la création du mur. Cette triste réalité est le simple reflet de la fragilité et de la délicatesse de la plante vivante, sur l’ensemble de son cycle : il va falloir récolter, conditionner, stocker, transporter, déballer, stocker à nouveau, transporter, installer sur le mur, et remplacer régulièrement…
À chaque étape, on constate des pertes et des déchets. Dans le cas des plantes stabilisées, la statistique est incroyablement plus favorable, elle est même inverse. Sur 1000 plantes récoltées, 800 seront effectivement utilisées en décoration. En effet les unités de production chargées de stabiliser les plantes sont installées sur les lieux mêmes de culture ou de récolte et la stabilisation, donc la préservation des plantes, va démarrer immédiatement. Elles ne feront l’objet d’aucun stress pendant le transport et une fois installées, elles le seront pour plusieurs années sans nécessité d’être régulièrement remplacées. Ainsi sur son cycle de vie, le bilan carbone d’une plante stabilisée et plus favorable qu’une plante naturelle, c’est très contre-intuitif, mais c’est une réalité.
L’autre bénéfice écologique des plantes stabilisées est qu’une fois en place elles ne consomment plus aucune ressource : ni électricité (nécessaire au fonctionnement du mur végétal naturel), ni eau, ni engrais ou produit de traitement ! Sur quelques années, les économies en ressources diverses sont très significatives. Et nous ne comptons même pas le nécessaire déplacement des personnes chargées de les entretenir.
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